Pour leur traditionnel stage d’été l’association Sakura l’Art du Mouvement, et son responsable technique, Alain Jacopino, ont organisé, en Ardèche en face de Vogüe, un des plus jolis villages de France. Un stage, ressourçant pour un groupe de 40 pratiquants, dans les gorges, face aux falaises, au bord de l’eau.

Alain Jacopino : « c’est la quatrième fois en cinq ans, à la grande joie des élèves, que nous y organisons notre stage estival. »

Durant ces 5 jours, les participants ont, plus principalement, pratiqué chaque matin au lever, face à la nature qui s’éveille, les automassages en lien avec la saison et la posture de Zhan Chûn (posture de l’arbre) et le TaïChi. Autant d’exercices de QiGong en vue de soutenir l’immunité, l’organisme dans ses fonctions d’autorégulation et l’amélioration du métabolisme. Des actions essentielles au maintien de la santé.

Après le petit déjeuner, une séance de sophrologie en cohérence avec le QiGong a été animée par Sabine Lewkowicz, Co- animatrice et enseignante à Sakura l’Art du Mouvement et coach en équilibre de vie.

Les exercices de relaxation dynamique choisis permettaient de ressentir le corps différemment afin d’affiner encore la perception de soi et acquérir l’attitude juste : regard intérieur et accueil de ce qui est sans jugement. L’objectif prioritaire était de pouvoir progresser dans l’étude du QiGong.

Ensuite la pratique était consacrée à nouveau à la posture de Zhan Chûn et au « Réveil du Phénix », exercices de QiGong permettant, par un pétrissage interne complet, d’accéder à tous les tissus dans les différentes couches du corps favorisant la circulation artérielle, veineuse et énergétique. L’activation de la colonne vertébrale et des 4 membres dans leurs différents axes tout en cherchant l’intégration du corps dans sa globalité.

Les après-midis étaient consacrés encore une fois à la pratique de la posture de Zhan Chûn d’une part et d’autre part à l’étude de la forme de TaiChi, en intégrant les principes développés grâce au Zhan Chûn.

Alain Jacopino : « Afin de réaliser, le principe des Arts Internes, la nécessité de pratiquer en conscience est apparue comme une évidence. La majorité des élèves, ayant un niveau assez élevé, j’ai pu proposer des exercices qui permettront à chacun dans leur quotidien d’évoluer dans leur pratique et de prolonger les bienfaits du stage par leur entraînement personnel. Au-delà du plaisir qu’ils avaient à être ensemble, l’engagement de chacun dans ces disciplines ancestrales et passionnantes, laissait apparaître quelque chose de profond, une envie de toucher du doigt la quintessence de ce qui leur était présenté. »